Laurent GAUDÉ
Roman bref, 125 pages, « témoignages » de poilus de la Grande guerre. Pas de différence de style entre les narrateurs qui s’expriment à la première personne… Et en fait, peu de sang ou de scènes d’horreur, l’auteur nous emmène dans les sentiments des hommes, leurs peurs et parfois leurs pensées. Pas besoin de dénoncer l’absurdité de la guerre où même les survivants non blessés dans leur corps en reviennent mutilés. Peu de dialogue. Texte à l’os, tel le combattant déchiqueté.